Droit des sociétés
Conseiller et défendre au mieux les intérêts de son entreprise
De nombreux juristes doivent utiliser le droit des sociétés dans le cadre de leur fonction. Dès lors, pour rédiger des statuts de sociétés adaptés aux objectifs de l’entreprise, réaliser des procès-verbaux d’AG ou encore, effectuer un rachat ou une cession de société, il est indispensable d’acquérir une vision d’ensemble du droit des sociétés.
À l’issue de cette formation, il est possible de passer un examen attestant des compétences acquises.
L’examen se déroule sous forme de mémoire et soutenance devant un jury professionnel et donne lieu à une attestation de réussite délivrée par EFE.
Le budget complémentaire pour cet examen est de 900€HT, nous vous invitons à vous rapprocher de votre conseiller clientèle afin d’en savoir plus.
Sur les 2 dernières années, taux de réussite de 100%
Cerner les règles qui régissent le droit des sociétés
Traiter les règles propres à chaque forme sociétaire
Maîtriser les règles des opérations de transformation, fusion et scission
Maîtriser la pratique du droit des sociétés pour conseiller utilement et défendre au mieux les intérêts de son entreprise
Avoir des connaissances de base en droit des sociétés
Objectifs
Cerner la création d’une société
Maîtriser les points clés du contrat de société
Identifier la validité du contrat de société
- Capacité des associés
- Détermination de l’objet de la société
- Différents types d’apports : en numéraire, en nature et en industrie
- Participation aux bénéfices et contribution aux pertes des associés
Préparer la création de la société
- L’intérêt d’un avant-contrat
- Cerner les rapports entre associés selon qu’il s’agit de la période antérieure ou postérieure à la signature des statuts
Connaître les principales formes de sociétés
- Les principales caractéristiques d'une société
- Présentation des principales formes de sociétés commerciales
- Les avantages et les inconvénients des différentes sociétés commerciales
Exercice d'application : recherche des erreurs insérées dans des statuts de SARL
Objectifs
Mesurer les prérogatives des dirigeants et leurs limitations
Cerner les responsabilités encourues en cas de non-respect des règles
Mesurer les pouvoirs et les obligations des organes de gestion
Distinguer entre le contrat de travail et le mandat social
- Les conditions de cumul
- Les conséquences du cumul admis par la loi
- Les conséquences en cas de non-admission du cumul
Déterminer les règles de cumul des mandats sociaux
- Interdiction de cumul et limitation du nombre de mandats
- Exceptions au principe de limitation dans les SA
- Sanction en cas de non-respect des règles de cumul
Déterminer les règles de cessation de fonctions et ses conséquences
Cerner les pouvoirs des organes de gestion
- Engager la société à l'égard de tiers dans la limite de l’objet social
- Pouvoirs encadrés par des clauses statutaires dans les rapports avec les associés
- Garantie des dettes sociales
Analyser la responsabilité des organes de gestion
- Responsabilité civile
- Responsabilité pénale
- Responsabilité fiscale
Étude de cas : choix de la forme de société selon les besoins de l’activité, du financement...
Exercice d'intersession : pour valider les acquis et préparer la session suivante
Objectifs
Maîtriser la constitution et le fonctionnement d’une société- Déterminer les règles propres à la fin des sociétés
Analyser la formation de la société
- Établir les statuts et les annexes, la signature
- Identifier le régime des actes passés pour le compte de la société
- Documents nécessaires à l'immatriculation et formalités de publicité de la création de la société
Jeu pédagogique : mise en ordre des pièces pour reconstituer les étapes de la constitution d'une société
Identifier les règles communes de fonctionnement
Établir et approuver les comptes sociaux
- Établissement des comptes sociaux
- Affectation des résultats
- Assemblée générale annuelle
- Publicité des comptes sociaux et des rapports annuels
Cerner les règles des groupes de sociétés
- Modalités de constitution d’un groupe
- Obligations d’information propres au groupe de sociétés
- Règles concernant les dirigeants, les actionnaires et les salariés
- Obligations comptables propres aux groupes de sociétés
- Régime des contrats intra-groupe
Mesurer le rôle des commissaires aux comptes
Analyser les règles communes à la fin des sociétés
Maîtriser la liquidation et le partage des sociétés
- Maintien ou disparition de la personnalité morale
- Liquidation légale
- Liquidation conventionnelle
- Partage des sociétés commerciales
Mesurer le régime des entreprises en difficulté
- Prévention des difficultés
- Caractéristiques communes des procédures collectives
- Sauvegarde et redressement judiciaire
- Liquidation judiciaire
- Sanctions des dirigeants
Étude de cas : analyse d’une procédure de sauvegarde et de ses conséquences sur le fonctionnement de la société
Exercice d'intersession : pour valider les acquis et préparer la session suivante
Objectifs
Analyser les règles de fonctionnement des trois principaux types de sociétés
Société à responsabilité limitée
- Constitution
- Gérance
- Décisions collectives
- Statuts des associés
- Dissolution
- Spécificités de l’EURL
Société anonyme
- Constitution
- Conseil d’administration ou Directoire et Conseil de surveillance
- Assemblées d’actionnaires
- Droits des actionnaires
- Modifications du capital
Test de connaissances : quiz sur les augmentations de capital dans une SA
Société par actions simplifiée
- Constitution
- Fonctionnement
- Statuts des associés
- Dissolution
- Spécificités de la SASU
Objectifs
Identifier les spécificités de la SA et de la SAS
Le pacte d’associés/actionnaires
- Contenu d’un pacte d’associés/actionnaires
- Conséquences d'un pacte
Étude de cas : analyse de clauses d'un pacte d'actionnaires
Exercice d’application : création d’une SAS
Exercice d'intersession : pour valider les acquis et préparer la session suivante
Objectifs
Distinguer le régime des actions du régime des obligations
Maîtriser la transformation d’une société
Identifier le régime d’une fusion ou d’une scission
Distinguer le régime des actions du régime des obligations
Établir les droits et obligations attachés aux actions
- Caractéristiques des actions
- Droits et obligations à la charge des actionnaires
- Règles générales de transmission
- L’actionnariat des salariés et des dirigeants : remarques générales
Définir les obligations et leurs caractéristiques
- Caractéristiques et conditions d’émission des obligations
- Droits des obligataires
- Obligations émises par une SARL
Maîtriser la transformation d’une société
- Intérêts et nécessité d’une transformation
- Préparation et déroulement d’une transformation
- Sanctions des irrégularités
Cerner le fonctionnement des fusions et des scissions
- Règles générales et préparation des fusions et des scissions
- Exécution et conséquences d’une fusion ou d’une scission
- Sanctions des irrégularités
- Régime fiscal des fusions et des scissions
Exercice d’application : scission d’une SARL par apport partiel d'actif à une société nouvelle
Cette formation est soumise à étude de candidature, téléchargez le dossier de candidature.
Plusieurs dispositifs de financement sont accessibles via les OPCO (Opérateurs de Compétences), organismes agréés par le ministère du Travail dont le rôle est d’accompagner, collecter et gérer les contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Pour plus d’information, une équipe de gestionnaires ABILWAYS spécialisée vous accompagne dans le choix de vos formations et la gestion administrative.
Un consultant expert de la thématique et une équipe pédagogique en support du stagiaire pour toute question en lien avec son parcours de formation.
Techniques pédagogiques :
Cette formation, en plusieurs modules, alterne théorie et pratique et met l’accent sur les échanges et le mode collaboratif. Les exercices en salle et d’intersessions permettent d'évaluer la prise en main des outils, concepts et méthodologies vus en formation.
Parallèlement, chaque participant travaille sur un sujet personnel, choisi en lien avec l'équipe pédagogique. L'ensemble du parcours permet d’appréhender et de valider les différentes connaissances et compétences nécessaires à la réalisation de ce sujet/projet. Grâce à leur expertise, les intervenants conseillent et accompagnent les apprenants jusqu’à la présentation de leur travail.
En fin de formation, un retour d'expériences à distance est organisé, via un dispositif de classe virtuelle, pour un feedback à froid et des échanges sur les pratiques depuis la fin du présentiel.
Ressources pédagogiques :
Un support de formation présentant l'essentiel des points vus durant la formation et proposant des éléments d'approfondissement est téléchargeable sur notre plateforme.
Le droit des sociétés est une discipline particulière du droit des affaires et une branche du droit privé. Vous avez tout intérêt à en connaître le fonctionnement, si vous souhaitez maîtriser toutes les étapes de la vie d'une entreprise, de sa naissance à sa fusion en passant par son éventuelle dissolution. Une personne compétente en droit des sociétés se doit de connaître ces différents domaines juridiques en lien avec le droit des affaires :
- le droit du travail ;
- le droit fiscal ;
- le droit de la concurrence ;
- le droit des sociétés.
Besoin d'augmenter vos compétences professionnelles ou les compétences de votre entreprise et de mettre à jour vos acquis par le biais d'une formation innovante ? Vous êtes juriste et vous utilisez le droit des sociétés dans le cadre de vos fonctions ? Notre programme de formation en droit des sociétés vous permet d'acquérir une vision d'ensemble, afin de mieux protéger les intérêts de votre entreprise.
Les avantages d'une formation en droit des sociétés
Le droit des sociétés permet aux responsables de services de conseiller et de défendre au mieux les intérêts de leur entreprise. Si vous êtes juriste d'entreprise, vous comprenez parfaitement l'intérêt de poursuivre une formation juridique, que ce soit en présentiel, en alternance ou via une formation à distance. Une telle préparation pédagogique vous permet de viser plusieurs objectifs :
- cerner les règles qui régissent le droit des sociétés (notamment les règles à respecter en matière de gestion d'une société civile) ;
- traiter les règles propres à chaque forme sociétaire ;
- maîtriser les règles des opérations de transformation, de fusion et de scission.
Des possibilités de financement accessibles via OPCO
Les dispositifs de financement en lien avec une formation Droit des sociétés peuvent être accessibles via les Opérateurs de Compétences (OPCO). Il s'agit d'organismes agréés par le ministère du Travail, avec un rôle d'accompagnement, de collecte et de gestion des contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Quels que soient vos besoins en formation en droit des sociétés, une équipe de gestionnaires ABILWAYS met à votre disposition un programme de suivi personnalisé et vous oriente dans le choix de votre projet de renforcement et de certification.
Qu'est-ce que le Droit des sociétés ?
Le droit des sociétés (ou droit commercial des sociétés) est un cadre juridique constitué d'un ensemble de règles et de réglementations permettant la création, la constitution, le fonctionnement et la dissolution des entreprises et structures commerciales.
Le droit des sociétés est une branche spécifique du droit des affaires, qui relève du droit privé. On l'utilise principalement pour travailler sur les entités morales et de droit privé que sont les entreprises (en opposition aux entités physiques).
Définition d'une société
L'article 1832 du code civil apporte une définition précise : « La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter ».
L'intérêt théorique et pratique du droit des sociétés
Connaître et maîtriser le Droit des sociétés revêt un intérêt à la fois théorique et pratique. Sur le plan théorique d'abord, on retrouve par exemple :
- Les droits et obligations de la personne morale : cette entité dispose de la personnalité juridique et peut saisir les juridictions ou faire l'objet d'une procédure, au même titre qu'un individu doté d'une identité civile. L'entrepreneur est mieux protégé par une structure morale, car son patrimoine personnel est distinct du patrimoine de l'entreprise.
- Le gouvernement d'entreprise, qui regroupe l'ensemble des règles organisant la manière dont l'entreprise est contrôlée par les dirigeants sociaux.
Sur le plan pratique, le Droit des sociétés agit également sur :
- Les modalités de convocation d'une assemblée : les associés doivent être prévenus par lettre recommandée, quinze jours minimum avant la tenue de la dite assemblée, sauf clause contraire inscrite dans les statuts.
- Les garanties de passif et des pactes d'actionnaires : la garantie d'actif et de passif est une clause qui protège le repreneur. Le cédant des droits sociaux garantit ainsi l'actif cédé et le passif connu. Le pacte d'actionnaires est un contrat confidentiel, utile à la gestion des relations entre les actionnaires et permettant de prévenir les conflits ainsi que la répartition des pouvoirs.
Quels sont les domaines couverts par le droit des sociétés ?
Le droit des sociétés s'applique aussi bien aux sociétés commerciales (comme les sociétés anonymes ou à responsabilité limitée) qu'aux sociétés civiles (comme les sociétés immobilières). Cette discipline est donc en mesure de couvrir un large éventail de domaines. Parmi eux :
- la constitution et le fonctionnement de la société ;
- la liquidation judiciaire des sociétés ;
- les augmentations de capital ;
- les fusions ;
- les relations entre actionnaires et dirigeants ;
- les relations entre les sociétés et leurs tiers.
Le droit des sociétés et la création d'entreprise
Le droit des sociétés, à l'origine de la création de l'entreprise, est utilisé pour définir le statut juridique des sociétés. En France, les structures juridiques les plus courantes sont les suivantes :
- société anonyme (SA) ;
- société à responsabilité limitée (SARL) ;
- société par actions simplifiées (SAS) ;
- entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ;
- société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU).
Choisir la forme juridique en droit français
En tant que futur dirigeant, vous avez le devoir de choisir l'un de ces statuts au moment de la création de la société. Le type de société choisi aura une incidence déterminante sur des aspects juridiques, fiscaux et opérationnels. Le droit des sociétés s'appliquera différemment selon la situation.
Les statuts de l'entreprise devront figurer par la suite dans le contrat de société, dont les modalités sont convenues entre vous et vos associés, s'ils existent. Une fois l'immatriculation réalisée auprès du Registre du commerce et des sociétés (RCS), votre structure devient une personne morale à part entière, avec un objet social.
La protection de la propriété intellectuelle
En France, le droit de la propriété intellectuelle a une importance majeure. Il est défini par le Code de la propriété intellectuelle, et confère un droit exclusif d'utilisation à l'individu, pendant une certaine période de temps.
Dans le domaine des marchés publics, l'insertion d'une clause de propriété intellectuelle dans tous les CCAG permet de sécuriser l'exécution du marché. Notamment lorsque ladite exécution suppose la réalisation de prestations annexes, couvertes par des droits de propriété intellectuelle.
Plusieurs « outils » assurent les droits de propriété intellectuelle :
- Les brevets, permettant d'obtenir une exclusivité temporaire pour la protection des inventions techniques ;
- Le droit d'auteur, qui protège les œuvres créatives (logiciels, etc.) ;
- Les marques commerciales, qui sont des éléments indissociables de l'identité et de la réputation de l'entreprise.
Droit des sociétés : l'importance du conseil et de l'expertise juridique
Les entreprises et les dirigeants de société sont régulièrement confrontés à des défis juridiques et réglementaires, susceptibles d'avoir une incidence sur leur fonctionnement et leur croissance. C'est pour cela que la présence, au sein de l'entreprise, d'un conseiller juridique spécialisé peut avoir son importance.
Le rôle de conseiller juridique en entreprise permet de mieux comprendre la loi, de respecter l'environnement juridique et de minimiser les risques.
Le métier de juriste en Droit des sociétés
Le juriste en droit des sociétés ou juriste d'entreprise joue un véritable rôle de conseiller auprès de la personnalité morale qui l'emploie. Il défend et protège ainsi les intérêts de son employeur (il peut s'agir d'une TPME, d'une PME, d'une entreprise de taille intermédiaire type ETI ou d'un groupe international). Le juriste intègre généralement la direction générale ou la direction financière de l'entreprise, si existante.
L'avocat travaille généralement pour sa propre clientèle. Il est mandaté par son client et a un devoir de conseils, tandis que le juriste est un cadre salarié. Il est embauché par une entreprise et la conseille depuis l'intérieur.
Le rôle et la responsabilité d'un conseiller juridique
La position du juriste d'entreprise au sein de la structure est susceptible d'évoluer selon plusieurs variables (taille de l'entreprise et de l'organisation, nature des activités et de l'évolution de l'environnement économique et législatif, expérience du professionnel, etc.) :
- Taille et organisation : dans le cas d'une petite entreprise, le juriste est souvent seul et s'appuie sur des collaborateurs externes, dont il supervise les activités. Dans la très grande entreprise, le professionnel travaille au sein d'un service juridique, pour le compte de la société.
- L'activité de l'entreprise et son environnement : certaines matières juridiques communes préexistent à toutes les entreprises (droit des sociétés, droit du travail, etc.). Toutefois, certaines notions peuvent être absentes, et d'autres privilégiées (comme le droit du transport).
- L'expérience du principal intéressé : les premières années d'activité pourront démarrer avec des missions ponctuelles, avec un niveau de spécialisation plus ou moins élevé selon les cas. Le juriste confirmé pourra, quant à lui, être associé aux grandes décisions de l'entreprise, et devenir ainsi un véritable « opérationnel ».