Vos stratégies patrimoniales face à l'abus de droit
Quels nouveaux risques ? Quelles solutions ?
L’abus de droit occupe le devant de la scène de la lutte contre la fraude et ne se limite plus au seul article L64 du LPF. Aujourd’hui avec l’instauration du but principalement fiscal de l’article L64 A du LPF et des diverses clauses anti-abus, la pratique fiscale patrimoniale se doit de revoir ses schémas et d’identifier les opportunités restantes. La lecture des récents avis du Comité de l’abus de droit et des arrêts du Conseil d’État permet d’établir une cartographie des pratiques acceptées ou non et des justifications autres que fiscales qui emportent la non requalification en abus de droit. Toutefois, il convient d’approfondir ces opérations pour en déduire le risque réel encourus sur vos opérations en cours ou futures.
Aujourd’hui, au-delà des enjeux des pénalités financières, il convient également d’intégrer le risque d’une procédure pénale et d’une recherche de complicité des conseils à l’origine des opérations.
Cette journée exceptionnelle organisée par EFE et présidée par Gilles Bachelier est l’occasion unique de faire le point sur vos structurations et opérations en cours et futures afin d’en prévenir les risques et d’y trouver une solution alternative.
- Identifier les montages et situations à risque et s’en prémunir en proposant des alternatives
- Définir de nouvelles stratégies patrimoniales avec le L64 A
- Bénéficier des commentaires du Président Gilles Bachelier, président du Comité de l’abus de droit fiscal
- Mettre en œuvre de nouvelles stratégies patrimoniales et fiscales en tenant compte des redressements réalisés en 2020
- Sécuriser vos pratiques et vos opérations d’optimisation patrimoniale passées et futures
- Maîtriser concrètement les risques encourus sur plusieurs mis en œuvre sur la place en matière de fiscalité patrimoniale
- Avocats
- Fiscalistes
- Ingénieurs patrimoniaux
- Conseillers en gestion de patrimoine
- Banquiers privés
- Notaires
- Experts-comptables
Structuration patrimoniale : un nouveau contentieux de place ? 9H00
Apport-cession : éléments d’actualité
- Réinvestissement et schémas de LBO
- Quelles possibilités d’imputer des moins-values sur la plus-value en report ?
Management package : point d’actualité
- Quels critères de remise en cause du régime de plus-value ?
- PEA, holdings intermédiées : des pratiques à risques ?
Restructuration de patrimoine : quels risques ?
- Réduction de capital ou dividendes ?
- OBO mobilier et immobilier
- Holding patrimoniale et régime mère-fille
- Impacts IFI
Démembrement : quelles précautions prendre ?
- Cession d’usufruit à une société et article 13-5 du GI
- Cession conjointe de titres de sociétés et redevable de la plus-value
Arnaud TAILFER, Avocat Associé - ARKWOOD
Transmission : quelles pratiques demeurent à risque ? Quelles solutions alternatives possible ? 11H00
- Donation : toute « réappropriation » constitue-t-elle nécessairement un abus de droit ?
- Donation indirecte via un prêt in fine : absence d’abus de droit dès lors qu’il n’y a pas dissimulation ?
- Comment concilier clause de réemploi et quasi-usufruit ?
- Donations en cascade : un abus de droit par principe
- Quelles solutions alternatives pour transmettre de manière anticipée sans risque d’abus de droit ?
Matthieu HASSEN, Notaire Associé - THÉSÉE
L64, L 64 A, abus de convention, clauses antis-abus, quelles opérations patrimoniales internationales sont concernées ?
- Quelles applications des dispositifs antis-abus dans les stratégies patrimoniales internationales ?
- Quelles sont les schémas actuellement à risque ?
- DAC 6, déclaration des montages fiscaux : quelle réalité pour les praticiens de la fiscalité patrimoniale ?
- Quels sont les montages de planification fiscale devant faire l’objet d’une déclaration ?
- Quels éléments d’information et documents devraient être transmis ?
Bruno GOUTHIÈRE, Avocat Associé - CMS FRANCIS LEFEBVRE AVOCATS
Pénalisation des pratiques patrimoniales : quelles conséquences sur le passé, le présent et le futur et sur leurs acteurs ?
- Quelle appréciation des critères de transmission des dossiers au parquet ?
- Que se passe-t-il s’il y a un abandon du rehaussement, un avis contraire du CAD, une transaction ou une erreur de procédure après la transmission au parquet ?
- Quels nouveaux moyens de procédure sont mis en place ?
- Quelle est l’étendue de la « complicité » des avocats, ingénieurs patrimoniaux, banquiers et dirigeants ?
- Dans quelle mesure leur responsabilité peut-elle être mise en jeu ?
- Quelles sont les modalités concrètes de l’amende pour proposition de montage frauduleux ou abusif : la sanction automatique ?
Emmanuel DAOUD, Avocat Associé spécialisé en droit pénal - CABINET VIGO
17h30 Clôture de la conférence