Les fondamentaux de l’analyse financière – formation 100% à distance
Analyser les comptes d’une entreprise
Être capable de réaliser l’analyse financière d’une entreprise ou d’une entité, à but ou sans but lucratif, c’est-à-dire surtout de comprendre et d’interpréter ses données comptables et financières, est aujourd’hui essentiel pour un nombre important de personnes qui vont des actionnaires aux prêteurs en passant par les salariés, les fournisseurs, les clients, les partenaires, les autorités fiscales et réglementaires, etc. Ceci pour évaluer la performance de l’entreprise ou de l’entité et pour planifier ses actions futures. La maîtrise de ce diagnostic financier est également d’une importance primordiale pour les cadres et dirigeants, quelle que soit leur fonction au sein de la société ou de l’entité, pour diagnostiquer ses problèmes, comprendre les défis qu’elle doit affronter, recommander les remèdes adaptés, prendre les décisions adéquates et anticiper les conséquences financières de ces décisions. La formation intègre des activités pédagogiques en asynchrone (5 heures) et une classe virtuelle en synchrone de 7 heures.
Comprendre les informations présentées dans les comptes d’une entreprise
Calculer les principaux ratios d’analyse financière
Porter un jugement sur sa rentabilité, son risque, sa liquidité et sa solvabilité
Décrypter les comptes d’une entreprise et de porter un jugement pour réaliser un diagnostic de sa situation financière
Directeurs et responsables commerciaux
Managers opérationnels
Juristes
Toute personne ayant à interagir avec des entreprises et/ou des entités à but ou sans but lucratif
Avoir des connaissances de base en comptabilité
Démarrer (Activités individuelles de démarrage - 1h30)
- Autopositionnement en termes de maîtrise de l’analyse financière
- Recherches d'information guidées : au sein du lexique proposé par bpifrance (https://bpifrance-creation.fr/abecedaire), rechercher la définition des termes suivants :
- comptes annuels, compte de résultat, bilan ;
- actif, actif immobilisé, actif circulant, passif, fonds propres, endettement, dettes à terme, engagements hors bilan, actif net comptable ;
- produits d’exploitation, charges, soldes intermédiaires de gestion, excédent brut d’exploitation (EBE), résultat d’exploitation, résultat net ;
- ratio, comptabilité d’engagement, comptabilité de trésorerie ;
- Lecture préalable :
- Interview - Les bonnes pratiques de l’analyse financière de sociétés (https://finance-gestion.efe.fr/2017/04/10/les-bonnes-pratiques-de-lanalyse-financiere-de-societes/)
- Visionnage de vidéos
- Le diagnostic financier - 1ère vidéo : La cadre financier : cadres et préalables (11 min) https://www.bpifrance-universite.fr/formation/le-diagnostic-financier/
- L’analyse financière, ça s’apprend !
Découvrir & Partager (Classe Virtuelle 1- 3h)
- Définir les objectifs de l’analyse financière
- Comprendre l’activité, l’environnement de l’entreprise, et les principes et choix comptables
- Identifier les informations pertinentes : le bilan, le compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie, l’annexe des comptes et les autres sources d’informations appropriées
- Bilan :
- Du bilan comptable au bilan économique/financier, la Dette Financière Nette (DFN) et les retraitements clefs (crédit-bail, affacturage)
- Le bilan fonctionnel : Fonds de Roulement (FR), Besoin en Fonds de Roulement (BFR) et Trésorerie Nette (TN)
- Compte de résultat :
- Caractéristiques clefs
- Analyse d’activité et de rentabilité avec les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
- Tableau de flux de trésorerie :
- Les trois catégories de flux et la variation de liquidités
- Le Free Cash-Flow et la CAF (Capacité d’Autofinancement)
- Analyse de la rentabilité pour un investisseur (ROCE et ROE) et sa décomposition
S'entrainer & Pratiquer (Activités individuelles de pratique - 1h30 )
- Préparation d’un bilan économique/financier et d’un bilan fonctionnel d’une société
- Calcul et analyse de ratios de rentabilité (de l’activité, ROCE et ROE et leur décomposition)
- Analyse de la variation des liquidités, calcul du Free Cash-Flow et de la CAF
Découvrir & Partager (Classe Virtuelle 2 - 3h)
- Analyser les charges (par nature, variables et fixes), l’effet de "ciseau" et l’effet "point mort"
- Analyser le risque économique, l’intensité capitalistique et le risque financier
- Analyser la liquidité, la structure financière et la solvabilité
- Analyser l’effet de levier
- Identifier les éléments clefs dans la préparation de prévisions financières
- Connaître les bonnes pratiques de l’analyse financière
Ancrer & Renforcer (Activités individuelles de pratique - 2h)
Exercice d'application : analyse des charges, du risque, de l’intensité capitalistique, de la liquidité, de la structure financière, de la solvabilité et de l’effet de levier d’une société
Se certifier - Évaluation
- Évaluation en ligne
Plusieurs dispositifs de financement sont accessibles via les OPCO (Opérateurs de Compétences), organismes agréés par le ministère du Travail dont le rôle est d’accompagner, collecter et gérer les contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Pour plus d’information, une équipe de gestionnaires ABILWAYS spécialisée vous accompagne dans le choix de vos formations et la gestion administrative.
Équipe pédagogique :
Un consultant expert de la thématique et une équipe pédagogique en support du stagiaire pour toute question en lien avec son parcours de formation.
Techniques pédagogiques :
Alternance de théorie, de démonstrations par l’exemple et de mise en pratique grâce à de nombreux exercices individuels ou collectifs. Exercices, études de cas et cas pratiques rythment cette formation.
Ressources pédagogiques :
Un support de formation présentant l'essentiel des points vus durant la formation et proposant des éléments d'approfondissement est téléchargeable sur notre plateforme.
Pourquoi se former aux placements et produits dérivés en assurance ?
Si vous êtes agent d’assurance, salarié dans ce domaine, actuaire, comptable ou œuvrez dans l’expertise-comptable pour le compte d’une assurance, il est indispensable de maîtriser les notions de placements et produits dérivés. Ainsi que la manière dont elles doivent être comptabilisées dans le bilan comptable et les réglementations qui président aux différents placements, comme Solvabilité II. Si vous êtes DRH ou dirigeant d’entreprise, cette session peut aussi entrer dans votre plan de développement ou plan de formation de vos salariés.
Vous ajoutez ainsi une ligne à votre CV et devenez plus polyvalent, davantage employable. Vous enrichissez votre carrière professionnelle . Les formations s’adressent aussi aux étudiants en expertise-comptable ou en actuariat qui souhaitent approfondir leurs connaissances et disposer d’un atout majeur pour leur entrée dans la vie active.
Formez-vous aux placements et produits dérivés en assurance
En optant pour une formation pratique aux placements et produits dérivés en assurance, vous alliez la théorie et la pratique. Plusieurs exercices concrets vous sont proposés à l’issue des deux jours, qu’il est possible de suivre en présentiel ou en distanciel. Vous saurez ainsi calculer une surcote / décote, une réserve de capitalisation avec l’impact des dotations ou appliquer les méthodes de calcul des provisions à caractère durable. Le financement de la formation peut être assumé par votre OPCO qui accompagne votre employeur.
Que sont les placements et produits dérivés en assurance ?
Les placements et produits dérivés permettent aux compagnies d’assurance de gérer leurs actifs de manière pertinente et de profiter d’un retour sur investissement profitable. La société va ainsi pouvoir adopter une stratégie financière pérenne à travers de multiples modèles d’investissements : Markowitz, Capital Asset Pricing Model (CAPM) ou les ratio de Treynor et de Shape. Au sein des placements on peut citer les titres amortissables, les titres participatifs ou les contrats en unités de compte (UC). Et dans la classe des produits dérivés ou financiers les actions, les titres de créance ou les placements collectifs comme les OPC.
C’est généralement l’équipe dirigeante de la compagnie d’assurance, en lien avec les actuaires, qui pilote cette stratégie financière. Elle peut se faire aider par des asset manager, en interne ou en externe, pour effectuer les choix les plus judicieux.
Les placements en assurance
Les principaux placements qu’une compagnie d’assurance peut effectuer sont les suivants :
- Les titres amortissables comme les obligations convertibles, échangeables, à taux variable ou révisable.
- Les FCC, titres participatifs, immeubles ou prêts. Les FCC sont des fonds communs de créance, des entités juridiques souvent créées pour partager des risques, transférer des actifs, optimiser la fiscalité ou encore obtenir des financements. On les appelle aussi SPV pour Special Purpose Vehicle.
- Les contrats en unités de compte ou UC peuvent être composés de différents supports financiers. La compagnie d’assurance diversifie ainsi ses placements pour maximiser les gains et minimiser les pertes.
Les produits dérivés ou financiers en assurance
Il existe plusieurs typologies de produits dérivés ou financiers en assurance. Le tableau ci-dessous en détaille quelques-uns :
Produit dérivé | Description |
Actions et bons de souscription d’actions | Stratégie d’investissement dans des actions dans des entreprise cotées en bourse |
Titres de créances | Les obligations font partie de ces titres de créance. Le principe est d’acheter tout ou partie de la dette d’une entreprise. En contrepartie la compagnie d’assurance reçoit un capital restitué à échéance fixe et une rémunération tous les ans ou tous les trimestres selon un taux d’intérêt fixe ou variable |
Placements collectifs | Les placements collectifs s’effectuent à travers des organismes de placement collectifs (OPC). Ils permettent d’améliorer le rendement de l’épargne et d’accéder à un portefeuille diversifié en valeurs mobilières |
Instruments financiers à terme | Ce sont des actifs assez sûrs puisqu’un contrat est établi entre les différentes parties et que le prix est déterminé à l’avance |
Les outils d’aide à l’investissement en assurance
Au moment de choisir leur type d’investissement, les dirigeants de la compagnie d’assurance disposent de plusieurs outils et modèles.
Le modèle de Markowitz
Dans ce modèle, qui date des années 1950, l’objectif premier de l’assureur est de maximiser les rendements tout en minimisant le caractère variable de ses investissements. Avec lui, il est possible d’identifier les titres qui présentent une volatilité minimale et un rendement maximal, pour chaque niveau de volatilité.
Le capital Asset Pricing Model (CAPM)
À travers le CAPM on analyse le ratio risques prix / rendements espérés. Ici le prix des actifs financiers est déterminé par le risque systémique. Il s’agit ici du modèle le plus utilisé par les fonds d’investissement, les banques d’affaires et les experts en comptabilité analytique. Il calcule de manière approximative la rentabilité attendue d’un actif financier. Ainsi plus ce dernier est risqué plus sa rentabilité potentielle va être élevée.
Les ratio de Treynor et de Shape
Si l’on se fonde sur le ratio de Treynor, un investissement ne doit être réalisé que si ce ratio est supérieur à la prime de risque de marché. Ce chiffre est calculé en évaluant la différence entre le rendement espéré des investissements et le taux sans risques, lui-même divisé par le risque systémique du CAPM.
Avec le ratio de Sharpe, l’investisseur peut comparer des opportunités d’investissement. Le risque systémique n’est pas pris en compte mais seulement le rendement espéré.
Quelle réglementation pour les placements et produits dérivés en assurance ?
Le but des dispositions réglementaires Solvabilité I et II ? Harmoniser les règles de solvabilité des assureurs et réassureurs européens. Et notamment en ce qui concerne la gestion des actifs et placements effectués par les différentes compagnies. Ainsi, les obligations d’Etat et les obligations souveraines sont considérées comme plus sûres que les autres types de placements et sont donc favorisées par cette réglementation.
Solvabilité II est entrée en vigueur le 1er janvier 2016. A la lumière de cette nouvelle norme, les assureurs doivent détenir suffisamment de capitaux et le faire fructifier en minimisant les risques de perte. Ainsi chaque compagnie d’assurance doit détenir un capital minimum et un capital de solvabilité qui est calculé au moins une fois par an, contrôlé en continu et recalculé dès que le profil de risques de l’entreprise varie.
Comment comptabiliser les placements et produits dérivés en assurance ?
Les placements et produits financiers d’une assurance font partie des actifs de la société. Contrairement aux provisions techniques, par exemple, qui sont à mettre au passif au sein du bilan comptable. La comptabilisation des investissements entre donc dans la même portion que l’ensemble du patrimoine de l’entreprise : les locaux, le matériel, les créances ou les actifs immobilisés. Ils ont un impact sur le compte de résultat et entrent dans le plan comptable général.
Les traitements spécifiques : surcote/décote, réserve de capitalisation et provision
Les surcote et décote dans la comptabilité des assurances
Cette surcote / décote ne constitue pas une provision comptable. Son calcul est indépendant des prix du marché. Elle ne dépend que du taux actuariel à l’achat des actions et obligations et de la différence entre la valeur d’achat du titre et sa valeur de remboursement.
La réserve de capitalisation
Cette réserve de capitalisation est obligatoire pour toute compagnie d’assurance et fait partie de la marche de solvabilité. Sa comptabilisation s’effectue dans les provisions techniques qui servent à honorer les engagements pris dans le contrat vis-à-vis des assurés. Elle sert à lisser les résultats financiers des placements obligataires à taux fixe. Le principe ?
- Si les taux d’intérêt baissent et qu’il y a donc des plus-values, les sommes sont placées dans cette réserve.
- S’ils augmentent et que nous sommes en présence de moins-values, on y prélève un montant.
C’est un élément indispensable qui permet de sécuriser les contrats d’assurance, et notamment d’assurance vie. Et d’indemniser les sinistres couverts dans les assurances dommages, automobile ou multirisques habitation ainsi que les mutuelles et assurances santé / prévoyance.
Les provisions
Les provisions servent à faire face aux risques et sinistres assumés par les assurances, comme ceux liés aux attentats, aux actes de terrorisme et au transport aérien. Son montant annuel ne peut excéder 75% du bénéfice technique de l’exercice comptable pour chaque catégorie de risques. Et la dotation globale ne peut excéder 134% de la moyenne annuelle des primes ou cotisations nettes, encaissées par la compagnie d’assurance, au cours des cinq exercices précédents.
Le montant global de la provision est aussi limité. Par exemple, il ne doit pas dépasser 200% pour l’assurance grêle, 300% pour les catastrophes naturelles, risques spatiaux ou inhérents au transport aérien. Et de 500% pour les types de sinistre les plus coûteux : risque atomique, responsabilité civile liée à la pollution ou attentats et actes de terrorisme.